Je rêve.
Je rêve d’un monde où la différence serait source de curiosité et d’envie d’apprendre.
D’une société ou chacun serait en capacité à se réjouir du bonheur de l’autre, quelle que soit la forme qu’il prenne.
D’une vie ou nous serions tous connecté à notre coeur nous permettant ainsi de nous accueillir et d’accueillir l’autre en connexion directe avec cette énergie d’amour. Je suis comme ceci, je fait cela, je m’accueille et je m’aime ainsi. L’autre est comme ceci, il fait cela, je l’accueille et je l’aime ainsi. Le tout dans une idée d’évolution, de bonification, d’élévation de chaque être humain.
C’est un rêve de libération, de liberté, d’acceptation, d’amour.
Je sais que certains trouveront tout un tas d’arguments bien étayés pour essayer de contrecarrer mon rêve, me faire redescendre sur terre, me faire ouvrir les yeux « mais voyons Virginie, nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours ! » Combien de fois ai-je entendu cette phrase … Je la vois la réalité du monde et c’est justement de la voir qui me fait rêver, espérer, croire, avoir foi en l’être humain, en sa capacité d’évolution, toujours. J’en ai des preuves tous les jours. Des preuves concrètes, réelles, factuelles. Oui nous sommes tous en capacité à nous connecter à notre coeur. Et c’est cette énergie d’amour qui nous permet d’être et de faire en vérité pour nous même et donc pour les autres. Comment accueillir, accepter, aimer l’autre si déjà nous ne nous accueillons pas, nous ne nous acceptons pas et nous ne nous aimons pas ? N’attendons pas de l’autre qu’il fasse tout le travail : « Aime-moi ! Donne moi ce dont j’ai besoin que je ne connais pas moi-même … »
Je rêve et je rêve grand sinon à quoi bon rêver !
Je rêve de réinventer le monde, je rêve de l’évolution de chacun. De cette prise de conscience individuelle et collective qui nous permettrait à tous d’être et faire en conscience ce qui est juste pour nous et d’être accueilli ainsi dans notre vérité.
Verrais-je un jour ce monde ? Je le devine, je l’aperçois, j’en vois les prémices et je sais que j’y contribue, à ma hauteur, dans mon périmètre et avec mes compétences. Par moment je trébuche et je pleure, confrontée à ma propre limitation et à celle des autres. Je vois l’ampleur de la tâche, elle m’effraie. Alors je pense à chaque goutte qui forme l’océan, je me recentre, me ressource, je m’apporte ce dont j’ai besoin pour aller à nouveau connecter l’élan de vie en moi et ainsi contribuer, petite goutte dans l’océan, à rendre réel ce rêve.
Avec coeur ♡
Virginie
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