C’est ou sait ?

Pour vous c’est évident, pas pour moi. 

Surtout quand je suis dans le flow de mes pensées, bien plus concentrée sur le fond que sur la forme. Dans mon cerveau, les connections ne se font pas. Parfois pas du tout, parfois une étincelle arrive quand je me relis. 

Je suis dysorthographique depuis ... toujours. 

De ma première à ma dernière dictée, je n’ai pas dépassé la note de 0. Diagnostiquée pendant le primaire j’ai bénéficié de quelques séances d’orthophonie. Elles m’ont surement aidée à quelque chose. J’ai continué avec mes zéro, honteuse, étiquetée. J’étais intelligente, vive d’esprit, possédant dès l’enfance un vocabulaire riche et un langage élevé, les enseignants mettaient donc mes fautes sur un manque de travail, de volonté, j’ai bien failli les croire. 

Et avec ce tableau là, j’avais la prétention de vouloir écrire ? C’est que j’avais des choses à dire. Une pensée à exprimer, une créativité qui passait, aussi, par les mots écrits. 

Que faire ? 

J’ai utilisé mon intelligence, les outils et les personnes à ma portée, pour mettre en place des stratégies, intérieures et extérieures pour m’aider. Cela m’a pris du temps, j’ai tâtonné, je me suis cachée, j’ai partagé mes écrits dans des espaces confidentiels, et puis j’ai gagné en assurance, petit à petit, et aujourd’hui j’ai fini d’écrire mon roman.

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Je suis Virginie Bourdeau,

En écrivant ce premier roman, je réalise un rêve d’enfance longtemps cru inaccessible. 

Nos rêves sont les projets que notre âme à pour nous, soyons à son écoute et ne laissons personne (et surtout nous) nous empêcher de les réaliser. 

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@ photo de mes parents 🥰

Je ne savais pas encore le chemin à parcourir, toute à la Joie de vivre.